Protéger votre produit

L’emballage a une fonction principale : protéger le produit. Sans une protection adéquate, un produit peut être endommagé ou altéré pendant le transport, le stockage ou l’utilisation. Cela entraîne du gaspillage, des coûts supplémentaires et un impact environnemental plus élevé.

Dans une conception d’emballage durable, la protection joue donc un rôle central. Un emballage qui protège mal est finalement moins durable, même si son matériau est entièrement recyclable.

Sur cette page, vous découvrirez comment fonctionne la protection, quels facteurs entrent en jeu et comment évaluer quel emballage correspond le mieux aux caractéristiques de votre produit.

Propriétés barrière

Beaucoup d’emballages sont composés de plusieurs couches qui protègent le produit contre les influences extérieures comme l’oxygène, l’humidité, la lumière ou les odeurs. Ces couches barrière contribuent à prolonger la durée de conservation et à maintenir la qualité du produit. Leur efficacité dépend du matériau et de la composition de l’emballage.

Protection physique

Les emballages doivent aussi protéger contre les contraintes physiques, comme les chocs, la pression ou les chutes. C’est particulièrement important pour les produits fragiles ou sensibles. Les emballages souples peuvent absorber une partie de ces impacts et ainsi limiter les dommages lors du transport ou du stockage.

Fermetures et praticité

Un emballage ne protège pas seulement pendant le transport ou le stockage, mais aussi pendant l’utilisation. Les systèmes de fermeture comme les zips, les scellés ou les valves empêchent l’air, l’humidité ou d’autres substances d’altérer le produit après ouverture. Ils apportent également plus de praticité et aident à réduire le gaspillage.

Prenons l’exemple du café. Produire un kilo de grains de café nécessite en moyenne environ 18 900 litres d’eau. En comparaison, un sachet souple d’environ 25 grammes de film suffit pour emballer un kilo de café. La production de cette quantité de plastique demande moins de 0,05 litre d’eau, sur la base d’une empreinte hydrique moyenne de 183 litres par kilo de plastique.

Si le café n’est pas correctement protégé contre l’oxygène ou l’humidité, il peut perdre en qualité ou se détériorer. Si le produit doit être jeté, ce ne sont pas seulement les emballages qui sont perdus, mais aussi les milliers de litres d’eau, d’énergie, de carburant et de travail nécessaires à sa production et à son transport. Dans ce contexte, un emballage qui ne répond pas parfaitement aux critères de recyclage mais qui offre une protection longue durée peut parfois être le choix le plus durable.

Ce défi existe aussi pour d’autres catégories de produits comme la viande, les noix, les produits laitiers ou pharmaceutiques. Dans ces cas, l’impact environnemental du produit est souvent plus élevé que celui de l’emballage, ce qui rend la conception fonctionnelle plus importante que le seul choix du matériau.

En résumé : l’emballage le plus durable n’est pas toujours celui qui utilise le moins de matière ou qui est le plus recyclable, mais celui qui correspond aux caractéristiques et aux risques du produit. La durabilité consiste à trouver le bon équilibre entre protection, matériau, utilisation et traitement – et cet équilibre varie selon la situation.